Qui nous concerne tous ! Qui nous contraint tous ! Qui désavoue l’amateurisme et la paresse de nos élus de la Communauté des Communes !

 

Pour m’avoir lue à plusieurs reprises sur le dossier, vous savez tous que depuis le début je n’ai cessé de dire publiquement que la révision du PLU telle que menée par le maire de Haut Mauco , ne nous permettrait jamais de réaliser le projet dont on nous rabat les oreilles comme si nous pouvions nous laisser convaincre. J’avais d’entrée de jeu, quand la révision du PLU a été annoncée par le délégué de Haut Mauco attiré l’attention sur l’existence du scot (schéma de cohérence territoriale) qui régentait l’urbanisme dans la communauté des communes montoise. Qui par voie de conséquence nous contraindrait puisque, nous, nous n’en disposions pas, à l’époque.

 

Le maire de Haut Mauco semble avoir choisi la fuite en avant en faisant appel ! Au moins deux ans de paralysie supplémentaire. La Cour d’Appel de Bordeaux, au vu des arguments sur lesquels repose la décision du TA de Pau, ne pourra que confirmer ! Y-aura-t-il ensuite cassation ?   Cinq ans de plus au compteur !

Le maire de Haut Mauco, mais surtout les élus de la communauté des communes du Cap tireraient sans doute un meilleur profit d’analyser ces arguments de la justice administrative au vu des nouveaux faits qui s’imposent à nous :

-         l’effectivité du Gran Moun dans les mois qui viennent qui ne peut qu’amoindrir les projets sur lesquels on s’accroche

-         le contenu du scot de l’agglomération montoise qui ne nous permettra pas ce projet

-         la mise en route de notre scot à nous, voulu par une politique générale départementale, et qui, j’ose l’affirmer, est une mauvaise piste dans laquelle on nous engage, qui ne nous permettra plus de valider à cet endroit les caractéristiques du projet, et qui de plus, devra s’imposer au PLU de Haut Mauco comme à tous les PLU des communes du Cap de Gascogne. En outre mettre en route le scot c’est retarder jusqu’à l’adoption définitive de ce scot, (tenir compte des recours éventuels)   la mise en route et la mise en place des révisions urbanistiques, y compris à Haut Mauco.

-         les possibilités réelles d’emploi de ces terrains agricoles et naturels (forêt) et proches d’un site SEVESO.

La sagesse les conduirait à conclure, même si ça fait mal, surtout à leur égo, que cette zone ne peut rester qu’en l’état et comme JP FARBOS, l’avait ironisé justement il y a quelque temps de cela : faire du foin et le vendre !

 

S’il y avait aussi un peu de compétence et de volonté de travailler des dossiers comme celui-ci, politiquement, au sens de gestion de la cité, j’entends, il devient urgent que les élus communautaire s’interrogent sur : qui est STARGIME , En son temps j’avais attiré l’attention sur la coquille vide (ou le faux nez, au choix) que représentait la STORIM, et son parcours historique qui ne pouvait qu’introduire le doute sur la fiabilité dont nous avions besoin.

Il est temps de s’interroger de la même façon, sur ce que cherche exactement ce nouvel acquéreur.
Il est promoteur, mais il y a des alliances, il y a aussi des lieux qui posent question !

 

Sans nul doute il y a une « surface », des pouvoirs économiques en présence.

Si en l’état, l’avenir des droits à urbaniser est compromis, on sait bien que de tels arguments financiers et économiques peuvent aussi faire pencher une balance ! Là je ne parle pas de la justice bien entendu !

Dès lors, et parce que les représentants de la STARGIME restent dans le flou, il y a tout lieu de craindre que nos délégués du Cap de Gascogne se soient livrés à une opération spéculative, dont seul le promoteur retirera les marrons du feu.

 

Nous en reparlerons encore et encore, sans nul doute !

 

Je terminerai par l’annonce faite par  SO à propos de la salle de basket : depuis 2008, la CDC du Cap rémunère présidents et vice-présidents ; depuis 2008, de nombreux cadres A ont été embauchés ; il y a une cellule depuis pratiquement l’origine 2002, consacrée au développement économique, dans laquelle on peut intégrer cette salle   ! Et que découvre-t-on : il y a eu vote pour une « délégation », sans doute pas gratuite, pour s’occuper de cette salle parce que c’était "trop compliqué" ! Mais quand on avoue à ce point son incompétence ou son manque de volonté, on ne demande pas à exercer un mandat. Il n’y a pas assez de dettes en France, à ST SEVER, la CDC du Cap de Gascogne, dans le Département et la Région ! On peut dépenser sans compter et se tourner les pousses pour regarder « les bureaux d’étude » travailler ! Ecœurant !