Voici de larges extraits du courrier adressé le 15 juin à cette dame, qui, on le sait maintenant est capable de tout,  ose tout                                                                   

 

 

Madame,

 

C’est en ma qualité d’électrice de Monsieur Hollande, maintenant Président de La République Française, que je me dois de vous adresser ce message, et ce avant le 17 juin, appuyée par de nombreux autres électeurs de Monsieur Hollande.

 

Votre prise de parole publique le 12 juin officielle et assumée, vous immisçant dans la campagne électorale des législatives,  constitue une faute majeure de votre part.

 

Faute majeure de vous gargariser après votre « coup » de poignard, et de raconter publiquement « votre scène de ménage », avec donc la volonté manifestée de porter atteinte à l’autorité, au crédit, de Monsieur Le Président de la République. Votre comportement a un retentissement national et international. …

Faute majeure, vis à vis des enfants du Président de la République, votre compagnon,  pour lequel finalement vous étalez publiquement votre mépris.

 

Faute majeure, puisque vous n’avez reçu mandat de rien dans l’épisode électoral qui vient de se passer.

Faute majeure de donner des encouragements, à un candidat opposé à la majorité présidentielle, opposé donc au Président de la République, votre compagnon, et au Parti Socialiste. Candidat qui se réjouit d’être manipulé par la droite et d’extrême droite en vu d’être l’élu, le tombeur de Mme ROYAL, qui a bien raison de parler de « félonie à la Besson ». Comment peut-il dès lors se dire l’ami de Monsieur HOLLANDE.

Faute majeure de n’avoir pas compris que, ce candidat se disant être l’ami du Président de la République, ce dernier avait une obligation vis-à-vis des électeurs de gauche de la Rochelle : affirmer, préciser qui était le candidat de la majorité présidentielle et lui apporter son soutien.

Sur La Rochelle, en France, dimanche soir, si Madame ROYAL est perdante, soyez sûre que l’on dira que vous avez participé à la défaite du candidat de la majorité présidentielle. En serez-vous fière ? Oui, très certainement, je n’hésite pas à le penser !

 

De plus, vous avez déjà émaillé cette dernière période de prises de paroles néfastes.

-         quand vous affirmez au NO qui vous interroge «  que vous ne vous étiez pas projetée dans l’après, car vous n’aviez jamais pensé à une élection » ; vous révélez ainsi que vous avez douté de la capacité de Monsieur Hollande à gagner cette élection. !!

-         quand vous contestez les propos d’une de vos consœurs sur son expression « les enfants du couple ROYAL HOLLANDE » pour rectifier par « ex couple . A quoi tu joues ? », c’est mettre en cause la liberté d’expression de cette journaliste. N’avez-vous pas assez d’intelligence pour reconnaître que les enfants seront toujours les enfants de Madame ROYAL et Monsieur HOLLANDE ? Qu’il vous en coûte ou non !

-         quand vous vous obstinez à rester journaliste : dans votre parcours scolaire ou professionnel vous avez dû apprendre comme nous tous que la presse était un contre pouvoir qui était le pendant d’un réelle démocratie et de la République. En vous accrochant, alors que d’autres de vos consœurs sont ou ont été obligées de s’éloigner du métier, ne comprenez-vous pas que vous mettez le Président de La République dans une situation de conflit d’intérêt majeur au plus haut échelon de la nation ?

-         quand vous décidez d’avoir un emploi rémunéré, pourquoi dès lors accepter un bureau à l’Elysée, et qui plus est, y nommer un ami comme directeur, en contrevenant ainsi aux engagements électoraux de Monsieur HOLLANDE ?

-         quand vous n’êtes pas plus que nous dans la campagne présidentielle, pourquoi vous permettez-vous de refuser à Monsieur DRAY de participer à la fête de la victoire à laquelle il a contribué. Si vous n’aviez pas eu les SMS de Mr VALLS, ne vous seriez-vous pas rendue à l’invitation qu’il vous avait lancée pour son anniversaire ?

 

J’ai tout de suite subodoré que vous avez été déterminante pour que l’investiture de Monsieur HOLLANDE se soit faite hors la présence de ses enfants. Un écho dans le NO de cette semaine confirme ma conclusion. Quelle femme êtes-vous pour ainsi priver des enfants de la joie suprême de participer à l’arrivée de leur père à la plus haute fonction d’un état, d’une nation ? Vous rendez-vous compte ? Vous vouliez sans doute concentrer toute la lumière sur vous ! Nous n’avons vu que cette absence !

 

Un journaliste de France Inter vous interrogeait le vendredi 8 juin. Il vous demande comment vous ressentiez le fait que l’on vous estime très influente sur le Président de la République et autoritaire. Il s’appuie sur votre caricature aux guignols de l’info. Vous avez répondu qu’il devait « savoir que la caricature  n’était pas l’information « . Nous savons, nous, que la caricature ne peut exister que sur des « faits », des « traits physiques ou de comportement ». Et, d’une manière éclatante, votre intervention fautive du 12 juin illustrait « votre caricature ». On ne tourne jamais assez sa langue dans sa bouche avant de parler !

Vous lui avez aussi dit, encore une fois,  que vous ne seriez pas « une potiche » ! …..En tout cas, gardez bien à l’esprit que ce n’est pas vous que nous avons élu, uniquement Monsieur HOLLANDE et lui seul.

 

Monsieur le Président de La République a été destinataire de toutes ces remarques. Nous lui avons indiqué quel danger il courait à vous laisser vous exprimer ainsi, pour son autorité, pour le crédit de la France, pour mettre en œuvre dans la sérénité ce pourquoi il a avant tout été élu : effacer complètement les travers de son prédécesseur. Nous vous demandons de respecter, par votre comportement, notre demande et de ne pas entraver le gouvernement de notre pays.

 

Une dernière chose : Madame ROYAL sera peut être battue, mais elle sera toujours là après le 17  juin. Et comme beaucoup, je sais que Le Président de la République aura besoin de son intuition politique sur le peuple français pour l’aider à faire les bons choix. Nous vous demandons de ne pas vous occuper de ces affaires-là et de laisser Monsieur le Président de la République décider en toute quiétude, au besoin avec les avis éclairés de Madame ROYAL. Il va falloir vivre avec cet état de fait, Madame ! Ou partir ! C’est la France qui l’exige !

 

Veuillez agréer, Madame, mes sincères salutations.

 

 

A. LESPES