Sur les engagements sur la probité des « choisis »

 

Bien sûr vous aurez deviné que je vais détailler le cas Ferrand puisque télé ou radio ou journaux font des « coupures » dans le scoop sorti par le Canard enchaîné ; et ces « coupures » ne permettent plus de bien comprendre de quoi il s’agit vraiment, et dès lors, l’auditeur ou le spectateur peut « gober » qu’il n’y a rien d’illégal, et comprendre donc que les instances judiciaires ne se saisissent pas.

1° point : Mr FERRAND participait bien à la réunion du conseil d’administration qui a pris la décision de choisir l’offre de sa compagne : il savait donc très précisément qui se cachait derrière l’offre sélectionnée.

2° point : l’objet de la recherche de locaux : il s’agissait pour les mutuelles de Bretagne d’ouvrir un centre de soins ; donc financement public en partie nécessairement

3° point : les dates ; la prise de décision se fait le 25 janvier 2011 ; donc l’offre formulée par sa compagne est datée au plus tard du 25 janvier 2011. A cette date-là, elle n’est pas propriétaire ; elle ne crée la SCI  que le 24 février 2011 ; pensez-vous que la loi vous permet de mettre sur le marché du vent à l’instant T ? Pire, les locaux ont une adresse, une réalité physique, et vous pensez que la loi vous permet de louer en votre nom un local qui appartient à quelqu’un d’autre ?

4° point : le montage juridique ; une SCI se fait avec au moins 2 associés ; là Mr FERRAND n’apparaît pas, mais un ami à lui, aveyronnais, parfaitement identifié qui apporte son obole en étant titulaire d’une part de la SCI sur 99. Cette part il ne la conservera pas et la transmettra très récemment à une des filles de FERRAND et sa compagne. Actuellement la valeur de la part de la SCI a été multiplié par 3000 : mais il n’y a pas enrichissement personnel !

5° point : les autres profits du couple avec les mutuelles : la compagne est avocate ; à ce titre elle a été plusieurs fois consultée par les Mtuelles, donc, Mr FERRAND, pour « valider des contrats de travail qui posaient des problèmes au département des ressources humaines » des Mutuelles ! Ces consultations se sont continuées sans tambour ni trompette après 2012 alors que FERRAND était devenu député !

6° point : le Crédit agricole préta les 100% du prix d’achat de l’immeuble augmenté des frais de notaire, soit 402 000€, le loyer est de 42 000€ par an, le bail de 15 ans, et les travaux de réfection de l’immeuble entièrement financés, sans contrepartie par les Mutuelles ; montant de la facture 184 000€ ! Mr Ferrand et sa compagne ne se sont pas enrichis, non, ils se sont seulement amusés un tout petit peu sans doute et jubilé que ce soit si facile d’abuser des assurés, mutualistes, qui plus est !

Quand je vous disais à vomir ! Mr FERRAND était député socialiste depuis 2012 ! Ça vous étonne qu’il ait rejoint Macron, le traite de Hollande ?

6° point : le fils embauché : 8 704€ pour un job de vacance ! Mr FAURE, très bref ministre de l’intérieur remplaçant Mr CAZENEUVE devenu Premier Ministre a dû démissionner illico : là il n’y a pas de problème, donc pas de démission ; et pour cause : oyez bonnes gens, si vous ne l’avez déjà lu : dixit le cabinet du ministre qui s’exprime questionné sur cette embauche par France Info « je vous invite à aller faire un tour en Centre-Bretagne. Ce n’est pas simple de trouver un jeune, volontaire, pour travailler 5 mois (donc 1 740€ par mois) qui sait lire et écrire correctement, aller sur Internet ». Macron, lui, lorsque l’usine de poulets GAD avait fermé ses portes dans la même contrée, avait bien dit des salariés, femmes pour l’essentiel, alors qu’il était ministre de l’industrie : « ce n’est pas facile de les former car la plupart sont illettrées » ! La boucle est bouclée ! Ils étaient bien faits pour s’entendre ces deux lascars là !

Quel mépris pour ce qu’ils appellent « la France d’en bas ».

Le Canard enchaîné a interrogé le président des Mutuelles de l’époque, qui présidait donc le conseil d’administration se réunissant le 25 janvier 2011 ; celui-ci a répondu « ne garder aucun souvenir du fait que l’offre provenait de la compagne à FERRAND : la communication ne devait pas bien se faire entre le Président et le Directeur général ! La télévision elle, (FR3) a interrogé l’actuel qui bien sûr a indiqué qu’il savait que l’offre provenait de la compagne de Ferrand !

La suite au numéro de mercredi prochain ; car n’en doutons pas le Canard a dû garder du grain à moudre pour enfoncer le clou un peu plus !

 

Monsieur BAYROU lui est le nez dans la rédaction de sa loi de moralisation politique et ne sait donc pas ce qui se passe en dehors de son bureau ; donc, normal, il se tait ! Il a eu son joujou, il n’en demandait pas plus !