Je reviens sur les deux deniers conseils municipaux et les sujets qui y ont été soumis à « délibération ».

 

Le dernier a eu lieu le 30 septembre pour y aborder la préemption de la boucherie de Mr DARQUE, la prise de compétence de la CC du Cap,  la « vente » de la gendarmerie.

 

Lors du précédent en juillet, y avaient été débattues la fermeture de Cap Forme, la gendarmerie, la cuisine centrale, la gendarmerie, et évoqué et annoncé la préemption de la maison DARQUE, et l’annonce de la présence d’un contrôle de la Cour des Comptes.

 

A ce sujet d’ailleurs, je ne voudrais pas laisser croire que je tire à moi toute seule la couverture, sur cette présence. Il est évident qu’il y a une conjoncture de faits qui ont sans doute amené à cet examen par un œil extérieur, attentif, critique et finalement  au service de l’intérêt général .

Je n’oublie pas les interventions des élus d’opposition depuis 2008, notamment auprès de la Préfecture sur des points très précis, tels que la participation de la ville aux coûts réels des élèves fréquentant ST THERESE, le coup de l’emprunt fantôme de 2 000 000€ ne figurant pas dans le compte administratif de 2009, et l’endettement préoccupant de notre commune, et j’en passe qui n’ont pas manquer d’introduire cette présence.

           

En préliminaire, je rappellerai le montant de l’endettement total de la commune

-         fin 2010 : 16 millions d’euros.

-         nous avions pris cet endettement en 2001à 3 millions d’euros,

-         fin 2007 il était passé à 14 millions d’euros. 

Le maire et ses acolytes ricanent : Or ce montant de dette fait partie de la dette cumulée française qui inquiète tant les Français. Qui peut croire que nous pourrons la rembourser ? Au service que quoi , de quelle politique, a-t-elle était contractée, investissement d’avenir économique rentable ou investissement électoral à usage personnel. Les présidents d’associations de Saint Sever sont-ils en mesure d’amorcer une réflexion personnelle sur les budgets pharamineux que la ville leur a consacrés via les investissements patrimoniaux qui leur ont été dévolus ?

 

Maintenant d’autre chiffres :

-         vente de Montadour 120 logements- 5ha1/2 dont 1h1/2 inoccupé et constructible-  : 900 mille euros

-         achat DARQUE : 600 milles euros (maison comportant des éléments du patrimoine)

-         vente de la gendarmerie – 15 logements  + les bureaux : 1,560 millions d’euros.

-         Dernier emprunt réalisé en 1998 pour financer cette gen,darmerie : 1,98 millions d’euros.

Pas de commentaires, à vous de vous les faire.

 

Le 30 septembre dernier nous avons entendu dire :

-         nous achetons DARQUE, mais nous ne savons pas encore quoi en faire

-         l’emprunt restant à financer pour la gendarmerie (renégocié en 2005 pour en terminer le remboursement en 2018, alors qu’en 2010 il aurait été fini de payer) nous aurait coûter de plus en plus cher : conclusion et question :ce nouvel emprunt renégocié serait-il un emprunt « toxique ».

-         y en a-t-il d’autres qui vont nous coûter de plus en plus cher ? La question vaut d’être posée puisque le prêteur depuis l’arrivée de DALM est DAXIA et que je me souviens parfaitement d’une réunion de bureau où j’étais encore où il était question de renégocier des emprunts en les indexant sur le francs suisses : ce à quoi je m’étais opposée.

 

A propos de la cuisine centrale :

C’était au mois de juillet et à l’occasion du vote des augmentations de tarifs, et malgré elles, le maire annonce tout à trac que le premier exercice se terminera en déficit…Lui qui aux questions lors de réunions précédentes de l’oppositions sur la nécessité d’une comptabilité analytique pour cette activité, répondait que les marges dégagées suffiraient pour amortir l’investissement. J’étais incrédule, j’avais raison.
Autre question sur la cuisine centrale. La Société qui a remporté le morceau était du temps de mon mandat, inconnue sur le département, elle avait postulé mais avait été écartée justement à ce titre d’absence de référence. Or, si on regarde bien maintenant dans le département : elle est partout : dans les maisons de retraite de service public, dans les cuisines centrales nouvelles et communales, elle est aussi installée depuis peu dans le département voisin du Gers, socialiste lui-aussi. Vous avez dit bizarre, moi aussi je dis bizarre !

 

Toujours sur ce point de la cuisine centrale :

Son activité est destinée à 70% à la CC du Cap de Gascogne - le personnel de la maison de retraite a été intégrée au personnel de la commune –

Je crois savoir qu’il n’y a pas eu appel d’offre dans la CC du Cap de Gascogne –

Question : ne nage-t-on pas en plein dans le mélange des compétences, dans le délit de favoritisme. Elle vaut d’être posée ? Je vais la poser aux juges de la Cour des Comptes qui nous visite et au préfet. Qu’ils répondent, nous en prendrons note.

 

Dernier sujet : la salle pour les basketteuses.
Il s’agissait de faire prendre la compétence de cette salle à la CC du Cap de Gascogne.

A la question de l’opposition sur le comment au sujet du terrain et des frais de fonctionnement il n’y a pas eu de réponse nette et franche.

Encore une fois la ville va être le dindon de la farce pour les beaux yeux de son maire et de Mr DELPEYRAT, alors et toujours conseiller régional, porte parole d’Emmanuelli en la matière.

Là encore la ville aura financé le terrain, comme elle a financé la crèche, comme elle finance la cuisine centrale sans en tirer profit et même en creusant un nouveau déficit. Or la loi sur les intercommunalités permet et favorise même des mécanismes de transfert d’une collectivité communale à une collectivité territoriale, en permettant que la ville qui a financé un équipement ou un foncier sur ces propres deniers soit par emprunt soit par cash, soit entièrement ou partiellement remboursée de ses frais engagés par elle seule dans les équipements transférés. Jamais nous n’avons mis cette faculté en œuvre par manque de courage.

Signalons que sur ce sujet, il y a eu défection de deux délégués intercommunaux qui se sont abstenus sur la prise de compétence. J’ajoute que le vice-président de la CC s’interrogeait sur les moyens dont pouvait disposer la CC pour s’engager dans cet investissement, qu’il y a plusieurs années, d’autres délégués, notamment ceux de Montsoué avaient souligné la précarité d’une équipe quelle qu’elle soit pour oser au niveau de notre seule CC s’engager dans un tel projet. Ils prenait l’exemple de l’équipe masculine de Pau à l’époque pour illustrer leur scepticisme.