Selon le bon vouloir de notre monarque qui est chez lui, dans les médias, depuis qu’il a décidé tout seul d’en nommer les responsables, de favoriser ses copains Bouygues et consorts en supprimant la pub sur les antennes publiques, et d’en exclure ses détracteurs.

Donc, je fais de le résistance !

 

Le même nous avait dit : je ferai une retraite au Mont ST MICHEL ! C’était il y a 5 ans pendant sa campagne électorale. Nous l’avons vu « se retirer » au Fouquet’s, ou dans le Yacht de son copain richissime BOLLORE !

Aujourd’hui, il nous dit de « radio pirogue » en Guyane, « si vous ne m’élisez pas, je peux gagner ma vie très très bien en travaillant du mardi au jeudi ( travailler plus pour gagner plus ? où il est passé celui-là ?), ou passer ma vie au Carmel ! » (qui n’est pas au Mont ST MICHEL !).

 

Et puis, mince, Merkel nous annonce qu’elle va venir le soutenir pendant la campagne électorale. Ah bon elle sait donc qu’il se représente ?

 

Mais ce qu’elle dit à DAVOS est autrement plus important pour nous, le peuple. Dans sa prise de parole publique, elle préfigure une Europe alignée sur le modèle social allemand !

 

C’est ce que vise aussi depuis plusieurs mois notre petit chef.

 

Donc,

-         Femmes de ménage françaises dans les hôtels, votre salaire sera désormais de 1€ par chambre nettoyée, comme en Allemagne.

-         Salariés français, plus de salaire minimum, sauf si les régions françaises, dans chacune d’elles en décident, comme dans certains Landers allemands où on peut trouver des salaire minimum à 5€ l’heure au plus.

-         Chômeurs français, plus d’indemnité pendant 2 ans, mais 1an seulement, puis après vous aurez au plus 357€ maxi et pendant un temps limité, si le modèle allemand est copié  Le peuple allemand produit effectivement, mais il ne consomme pas, parce qu’il ne peut pas. Le gouvernement allemand fait consommer les autres peuples européens, qui sont les clients des entreprises prospères allemandes. Ce qui ne veut pas dire que leur compétitivité est meilleure que les françaises !

-         Mère de famille françaises, renoncez à travailler, votre place est auprès des enfants comme en Allemagne puisque dans ce pays les crèches ne sont pas monnaie courante !

 

Une Europe fédérale, puisque c’est bien vers cela qu’il faut tendre, ne pourra jamais se faire en oubliant ce qui fait l’identité d’un peuple.

 

Notre identité est faite par notre histoire : les jacqueries, le philosophes des lumières, la liberté l’égalité et le fraternité, la révolution de 1789 mais aussi de 1948, les communards contre l’occupation prussienne, la grande guerre , 1936,  la Résistance, puis la sortie de guerre avec les acquis sociaux qui ont accompagnés la reconstruction.

C’est aussi notre identité qui a fait notre histoire !

Nul ne peut l’ignorer et par conséquent liquider cette identité en l’asservissant à une volonté économico- politique  qui nous serait non pas seulement extérieure mais étrangère.

 

Un chef d’état qui oublie cette histoire identitaire peut échafauder tous les plans qu’il veut, il est dans le non sens, le contresens de ce qu’est le pays, dont il devrait être honoré de présider. Ce qui signifie selon la Constitution, préserver cette identité dans l’intérêt général ! Mais cela compte manifestement comme roupie de sansonnet !

 

Il serait fâcheux que, par notre silence, par notre immobilité, par notre indifférence, nous laissions « prendre » cette hégémonie politique, économique dans une Europe, dans laquelle, dans les temps anciens mais pas si reculés que cela, d’autres que Merkel ont voulu imposer et devant lesquels nos pères et grands pères se sont levés au péril de leur vie.

 

Cette Europe fédérale, elle est affaire de peuples, pas de politiciens faibles et complices vendus aux forces du libéralisme le plus effréné , aveuglés et asservis par le capitalisme financier qui, selon Marx, serait les prémices du pourrissement du capitalisme.

 

 

En novembre 2011, un réalisateur grec nous disait ceci :

« La crise de la dette vécue par nos pays est une grave crise sociale, politique, morale et humanitaire. Une crise qui fait peser une menace directe non seulement sur les conditions de vie de la population mais aussi sur la souveraineté nationale, la démocratie et la paix, sociale notamment. Dans le documentaire nous avons voulu décrire la transformation de la démocratie en « debtocratie ». Le rythme de la destruction a surpassé même nos plus horribles prévisions., le chômage a grimpé : sept sociétés sur 10 ont massivement licencié, les sans abris ont augmenté de 25%, les suicides de 40%. Le service public cible des médias se désagrège et la dette continue a exploser….. »

« Par dessus tout  la crise tient aux anomalies de la zone euro qui créent des déficits et une dette à la périphérie européenne tout en accumulant par ailleurs des surplus dans le noyau de l’Europe….Le droit international interdit aux pays de détruire leurs structures sociales et d’envoyer leurs citoyens à la mort dans le but de rembourser des créanciers étrangers. Ce que les gouvernements de ces pays endettés ont réussi à faire dans les deux dernières années a été de donné le temps aux banques privées européennes suffisamment de temps pour se débarrasser des emprunts publics « toxiques » et les envoyer vers la BCE – en un sens les retourner aux contribuables européens. En se soumettant à la volonté du FMI, de la BCE et de Berlin, les gouvernements de ces pays ne conspirent pas seulement contre leur peuples mais contre les citoyens de l’Europe toute entière. La Grèce a été le cobaye de ce qui va -et est apparu déjà- dans d’autres parties de l’Europe. »

Aujourd’hui, fin janvier 2012, Merkel a imaginé pouvoir imposer une tutelle sur la Gr^ce, sa tutelle. C’est oublier l’histoire de la Grèce, très récente, d’occupation allemande !

 

Les élections sont proches, faisons vivre la démocratie, redonnons vie à notre démocratie, faisons entendre notre voix qui crie pour tous : justice dans l’égalité, la solidarité, la liberté et la fraternité. Demandons, exigeons que notre souveraineté identitaire reste entière.