C'est bien de cela dont il s'agit. : un coup de massue avec à nouveau une hausse de 10% sur le tarif de l'eau et de 20% sur le tarif des eaux usées.

A croire que ce doit être une jouissance très particulière de  décider ainsi de telles hausses, sans donner aucun justificatif à ces taux d'augmentation, sinon ce lamantble argument : nous sommes dans les moins chers du département.

Je renvoie monsieur le maire au discours tenu, avec juste raison, par madame Danielle Miterrand qui s'escrime à proclamer que l'eau est un bien trop précieux pour que s'y applique la loi des marchés. Je renvoie aussi monsieur le maire au discours du président du conseil général qui s'escrime à dire que la gestion par une régie municipale est la garantie de payer ce bien au juste prix. A Saint Sever, par paresse, ce message de bon sens n'est pas compris ou partgé.

Donc on nous demande de subir encore une fois. Rappelons que pour certaines familles, pas si rares que cela le montant total de la facture rapporté à leur consommation donne un prix de m3 qui tourne entre 5€ et 10€.

Le maire souligne au passage que, au moins maintenant, sous les rues rénovées, il y a des tuyaux neufs. Oui c'est sûr. Mais on sait voir aussi qu'à ces endroits il n'est pas rare de voir des travaux de réparations de fuite !!!

Bien entendu le groupe d'opposition n'a pas approuvé ces augmentations irresponsables.

Celui-ci a même réussi, au sujet de l'assainissement, à faire surgir le débat sur les conventions avec les industriels et de la commune d'Aurice. ( à noter que sur ce dernier point le maire ne savait plus où il en était avec les entreprises de cette commune utilisant la step ). La demande du groupe visait à savoir si ces conventions allaient être reconsidérées et unifiées au regard des nouvelles conditions d'utilistion de la station actuelle qui leur sera entièrement dédiée. La réponse du maire mérite attention. Sur le principe exposé par l'opposition, le maire confirme qu'il y a négociation et que le conseil aura à se prononcer .

Ce qu'il précise au détour d'une explication à cette négociation engagée ne manque pas d'attirer l'attention. Il dit textuellement :" dans deux ans ces entreprises auront à gérer elles-mêmes la station". Arrivons-nous enfin à ce que demande la préfecture : une conformité avec la loi : la commune traite les rejets urbains ; les industriels traitent leurs rejets industriels .

Si, enfin, nous en arrivons-là, même si c'est dans deux ans, la conclusion s'impose : les augmentations de tarifs que nous avons été les seuls à supporter étaient bien infondées ; et c'est bien la paresse de se coltiner à ce problème de partage des responsabilités qui est l'unique cause des ces tarifs prohibitifs. Dès lors nous sommes en présence d'un vrai scandale ! En effet, si le maire avait agréé la demande du préfet dés sa formulation, il y a 6 ans, la station que nous sommes entrain de construire aurait été payée par la transaction avec les industriels : pas d'augmenttion, et qui plus et pas d'emprunt.