Il s'agit de l'entreprise Capdevielle.
Je fais cette publication autorisée car ayant un temps de ma vie exercé des responsabilités très spécifiques dans ce domaine économique alors en crise dans le 65, je sais que des articles comme celui publié par Sud Ouest sont mal venus justement en raison de la désespérance des salariés qui vivent un moment douloureux, des clients potentiellement fidèles qu'il ne faut surtout pas faire fuir, et des fournisseurs qui doivent absolument être rassurés sur le processus de redressement qui a été mis en route.
Il s'agit d'une lettre adressée le 11/03/2010 par l'entreprise au journal Sud Ouest, précisément à Monsieur J.F. RENAUT :

"Monsieur, Commenter le travail des journalistes ne fait pas partie des mes habitudes. C'est en raison de mon incompréhension quant aux raisons qui vous conduisent à chercher, par tous les moyens, à aggraver l'inquiétude de nos salariés, de nos clients, de nos fournisseurs et notre environnement.
Le journalisme est une activité qui consiste à collecter, rassembler, vérifier et commenter les faits pour les porter à l'attention du public. Colporter des rumeurs et de fausses informations ne relève pas du journalisme,...mais d'une activité malsaine et délétère.
..Vous commentez des allégations pas des faits. Vous en faites une collecte partielle ..
- Vous ne les vérifiez pas. Vous ne m'avez pas interrogé pour préparer votre article. C'est votre droit..Vous n'avez pas en revanche le droit d'écrire "la direction ne dit rien"....C'est malhonnête et indigne.
- Le Tribunal de Commerce n'étudiera pas de projets de reprise le lundi 15 mars. Je m'interroge sur votre motivation à inventer du contenu. Votre objectif est-il de faire peur aux salariés ? aux client ? aux fournisseurs ? à toute une région ?
- Vous évoquez un "trou" de 35 millions. Savez-vous de quoi vous parlez ? Pourquoi vous ne vérifiez pas ce type d'allégation stupide ?...je vous invite, devant huissier, à venir vérifier ce chiffre dans nos comptes.
- Plus grave encore, vous vous permettez des allégations insultantes, erronées, fallacieuses et malsaines au sujet de nos clients les plus importants. Nous avons des rendez-vous réguliers avec des enseignes nationales que vous citez, elles-mêmes soumises aux mêmes difficultés d'un marché en crise.... Les salariés de l'entreprise ont compris depuis longtemps, que l'avenir.. passe par la compétitivité et le service clients. Imaginez-vous une entreprise sans client ? A part créer un scandale que cherchez-vous ?
- Vous utilisez des photos de salariés grévistes à la une et en illustration de votre texte. Pour quoi ..cette illustration plutôt que des produits ou des lignes de production en fonctionnement ?...Les salariés sont au travail, les lignes produisent, les clients sont livrés régulièrement et correctement.
...
Les salariés de la société se battent pour leur avenir, avec courage et détermination. Le comité de direction...met toute son énergie...à travailler à la pérennité de la société. Avec une motivation que j'ai toujours du mal à comprendre, vous vous attaquez à une dynamique, initiée et maintenue malgré les difficultés que nous rencontrons. Ça ne vous coûte rien.Mais pourquoi ? "

Aux dernières nouvelles de ce soir : la date fatidique est le 2 avril pour qu'un repreneur se présente. A souhaiter que nos élus de tous bords sauront ce que veut dire un bassin d'emploi qui risque de mourir ; et que ceux qui a gauche se "foutaient de leur camarade du Poitou Charentes" à propos d'Heuliez feraient bien de lui téléphoner pour savoir où elle prend son énergie et ses idées pour sauver une production.