Des parentsaussi sans doute, osent voter la précarité et la misère future de leurs enfants !

Parce que ce qu’ils viennent de faire et ce qu’ils sont en train de faire c’est bien ce résultat qu’ils instituent !

S’en rendent-ils compte seulement, ou bien leur obéissance à la « force » jupitérienne » emporte-t-elle tout !

Et d’ailleurs, à y bien regarder au fil de l’actualité, il se pourrait bien que le peuple français, même si le vote est largement minoritaire tant au niveau de la présidentielle que des législatives, ait porté au pouvoir un président aussi mégalomane que Trump ; nous avons semble-t-il ce personnage qui semble tout vouloir avaler, fracasser, déréguler, faire taire, mettre à ses genoux, avec comme méthode la duplicité dans toutes les facettes de ce qu’ il entend détruire, tout en employant les mots de « protection » de gagnant-gagnant ».

 

Passons donc maintenant au dur de ce qui va concerner notre modèle social dont il a prévu la casse.

Un exemple encore pour commencer.

Dans une grande surface montoise, embauche d’un jeune au chômage, en contrat en CDD pour 6 mois et 5 jours. Le contrat et le code du travail prévoient que si une période d’essai est prévue elle doit être de 1 mois au maximum, qu’en cas de non satisfaction, lorsque la moitié de la période d’essai est passée, il y a un préavis obligatoire de 2 jours. Que croyez-vous qu’il arrivât à ce jeune ; au bout de 3 semaines, il est appelé au bureau à 17h pour s’entendre dire que le lendemain il ne doit plus revenir. Donc pas de préavis respecté ! Plus fort, les documents pour pôle emploi font figurer que c’est le jeune qui a rompu le contrat, avec pour conséquence qu’il perd son droit restant de la période de chômage indemnisé. Et pour couronner le tout, sur le bulletin de salaire manquent : les 10% auxquels il a droit pour la précarité du contrat, et les congés payés ne sont pas correctement calculés. Aujourd’hui, ceci peut se régler aux prud’hommes et le jeune pourra ultérieurement percevoir le chômage auquel il avait droit, ses salaires correctement calculés. Le code du travail le lui permet. Non seulement il le lui permet, mais il le permet pour tous les salariés qui se trouveraient dans ce même cas.
Demain, ce recours n’existera plus pour l’ensemble des salariés ; ce ne pourrait être fonctionnel que dans les entreprises où ce point précis serait réintroduit !

Donc, vous avez bien compris l’importance de la « casse » ! qu’allez-vous faire : accepter ? ou résister ?

Oui résister car il s’agit bien d’un projet de société que les instances mondiales, européennes, allemandes, FMI, veulent nous faire accepter ; jusqu’à maintenant ils se sont concentrés sur le sud de l’Europe ; aujourd’hui, ils ont la « faille jupitérienne » dans leurs mains. Je parle de « faille » car quelque part, quand un homme se comporte comme nous sommes en train de le constater, il devient de plus en plus évident que quelque chose ne « tourne pas rond » dans cette joie manifeste à casser ce beau jouet qu’est la France !

Revenons à la duplicité : les députés et sénateurs vont voter ou ont voté un texte vide, puisque le contenu ne sera su que fin août ! quelle gifle à la démocratie !

Les syndicats eux, n’en savent pas plus, puisqu’ils sont reçus, ils prennent la parole, mais aucun document de travail ne leur a pas encore été fourni ; ils ne savent rien de la sauce qui nous sera servie ! quelle gifle à la négociation ! Mais la duplicité va plus loin pour eux : on les fait saliver avec une carotte que j’appelle « achat » des consciences ; en effet, il leur a été fait miroiter un financement avantageux des centrales ; serait institué le « chèque « syndical, à savoir qu’une cotisation serait retenue sur le bulletin de salaire et chaque salarié choisirait (ou le patron le conseillera fortement de choisir) le syndicat à qui sera adressée la cotisation ! Au passage, vous n’avez pas entendu dire que le prélèvement à la source des impôts sur le revenu ne serait pas mis en route en 2018 car ça méritait d’être reconsidérer sur la charge que ça représenterait pour les entreprises ! Malheureusement, il semblerait que certains syndicats se laisseraient charmer par ce miroir aux alouettes ! en effet, on connaît depuis longtemps les syndicats « jaunes », je parie qu’ils vont fleurir à nouveau, comme un nouveau printemps pour eux, d’autant que la représentativité syndicale est modifiée ; elle sera désormais considérée au niveau de l’entreprise ! Et le tour est joué ! Et si rien ne va comme l’espère l’employeur, il lui restera le référendum d’entreprise !

Ensuite, tout cela est bien calculé ; l’exemple donné plus haut va sans doute aboutir aux prud’hommes. Les faits se sont passés en mai 2017 ; la nouvelle loi qui régira la saisine des prud’hommes prévoit un délai maximal de 2 mois après la survenue des faits : donc plus tard, pour ce jeune, il n’aurait pas pu saisir le conseil des prud’hommes pour faire respecter ses droits ! Le tour est joué : les « cocus » comptez-vous !

La protection pour tous les chômeurs qu’il dit, y compris les démissionnaires, les indépendants, les autoentrepreneurs tous quoi ! Mais avec quel argent ! la cotisation chômage représente l’assurance, en cas de licenciement, qu’une part du salaire sera perçue pendant un temps X. On nous bassine en disant qu’il y a déficit ! Il y a déficit et on veut distribuer le « gâteau » à un plus grand nombre ?  Donc les parts seront plus petites, beaucoup plus petites : misère assurée ! Et ces indépendants, etc.. S’ils devaient cotiser, ce qui n’est pas dit, sur quoi cotiseraient-ils : y compris sur les dessous de table ? ou seulement sur ce qu’ils déclarent ? Quelle gifle à la justice et à l’égalité !

Un projet semblable est étudié en ce qui concerne le congé de maternité !

De ces deux points, on peut en conclure sans se tromper que les salariés vont bien être les contributeurs les plus sollicités sans qu’eux y retrouvent leurs petits : va donc être généralisé le constat qui depuis longtemps est fait : les plus petits vont alimenter les caisses dont profiteront le plus les plus gros ! Mais c’est la philosophie de Jupiter qui se réclame du philosophe RICOEUR : pourtant ce n’est pas tout à fait cela que dit ce philosophe ; Jupiter n’a dû en lire et en tirer que la partie qui lui convenait pour établir « son règne ». Mais ça fait bien de se dire proche de RICOEUR ! Sauf que nous ne sommes pas des « gogos » à qui on peut la faire !

La retraite : il dit : un euro cotisé rapportera la même chose pour tous ! Il veut s’attirer la bienveillance de la CFDT qui prône ce principe depuis longtemps : sauf que ce système va nous entrainer vers des retraites de misère comme au Danemark ou d’autres pays nordiques, où les retraités sont en train de revenir au boulot pour finir leurs fins de mois. Ensuite, ce système va pénaliser encore plus les femmes, dont les carrières sont plus chaotiques et les contrats plus précaires et les salaires plus bas !  Il va aussi désavantagés les bas de l’échelle, ceux qui ont des travaux durs et qui seront obligés de prendre leur retraite plus tôt, alors que le haut du panier pourra continuer à travailler plus et se faire des retraites plus dorées : donc le principe de solidarité entre génération, terminé ! donc société plus inégalitaire ! donc les petits, qui seront obligés malgré leur santé de continuer à travailler au lieu de prendre la retraite « mourront à la tâche » littéralement s’entend : donc pour eux fini le droit à la retraite !

Je vais arrêter sur ce thème ; j’ai voulu encore une fois vous sensibiliser à ce qui est en train de se mettre en place dans les 18 mois qui viennent par ordonnances, vous demander si en conscience vous pouviez laisser faire !

Je ne dis pas qu’on ne doit toucher à rien, mais je veux dire que d’autres voies peuvent et devraient être empruntées : l’arrêt du pillage de nos entreprises par les versement de sommes intolérables aux dirigeants, l’arrêt de la corruption, l’arrêt des licenciement financiers, l’arrêt des abdications devant des désirata allemands et de la grande finance , l’arrêt de la fraude fiscale , la refonte de cette fiscalité pour qu’un euro gagné en France, soit imposé en France et non ailleurs, si peu d’ailleurs, l’arrêt des paradis fiscaux, y compris pour des entreprises où l’état est actionnaire etc..

 

Et je voudrai terminer une nouvelle fois sur la gesticulation «  mélenchonnienne » : au lieu d’avoir à faire le « cirque » avec le code du travail dans les mains, il lui suffisait de réellement chercher à faire alliance avec toutes les forces de gauche au lieu de postuler ses diktats d’entrée de jeu ; le code du travail aurait eu  plus de chance de survivre !

 

Donc si vous êtes vraiment conscients des conséquences des projets dangereux pour la cohésion de notre pays, vous devrez bien convenir qu’il faut résister et par conséquent bien comprendre et soutenir les mouvements qui vont essayer de stopper cette tragique politique jupitérienne