Par les temps qui courrent et puisqu'il semblerait que les Français s'apprêtent à tomber dans le piège , la nasse, de celui qui est désigné :" le Président jupitérien", et qu'il est stupéfiant de constater, si cela s'avère exact, qu'ils puissent se jeter ainsi dans une politique qui nous fera  très vite ressembler aux grecs, aux Italiens Espagnols ou Portugais, je crois bon d''alerter et de sonner le toxin, car oui, la menace est toute proche, en rappelant par le texte qui suite ce que sont les élections législatives :

Voici l’œil d’une chercheuse du CNRS en histoire et science politique ; sa réflexion concerne l’épisode électoral actuel.

 

« En 1789, le temps n’était plus aux prophètes traducteurs de la loi divine dans le langage du peuple mais aux législateurs. Un législateur est alors un homme dont l’effort consiste à énoncer, à traduire la volonté du peuple comme volonté de liberté. Etre libre, c’est exprimer sa volonté et faire en sorte qu’elle soit réalisée sans nuire à autrui.

Que seront nos législateurs en ces temps où non seulement, le pouvoir exécutif continue de prendre toute sa place dans l’investissement symbolique de ce pays « France » mais où les candidats à la présidentielle comme le nouveau président se prennent pour des prophètes ? Ces derniers pensent, en effet, être seuls à même de traduire la nature de la situation historique, les futurs législateurs n’étant in fine que leurs vicaires. Comment, en ce cas, exprimer comme législateurs une quelconque volonté populaire mobile ? En se représentant déjà en armée de majorité présidentielle ou d’opposition au président, comme si tout était scellé par l’élection présidentielle, ils semblent avoir déjà renoncé à leur propre responsabilité. Cela est d’autant plus alarmant que le président élu l’a été dans un rapport de contre. Le soulagement vécu ne peut qu’être relatif, et savoir trouver une fin.

Ce bruit qui a couru qu’il faut désormais donner une majorité au président élu pour empêcher la crise d’arriver à maturité ressemble au dernier raffinement de la tyrannie de la IVème République finissante. Les dernières années du XVIII° siècle étaient hantées par une pensée du déclin, Helvétius parlait d’une France incurable, mais un révolutionnaire radical comme Jacques Nicolas Billaud-Varenne annonce qu’il faut cesser de se lamenter et faire autre chose, faire advenir une « administration populaire, sous la sauvegarde d’une fédération formidable ». Il est dans la quête d’une « amitié formidable », d’une « sociabilité naturelle » et développe une méfiance à l’égard de tout pouvoir exécutif. Ce dernier doit être soumis et contrôlé par le pouvoir législatif qui ne doit envisager que l’avenir, inventer et non imiter, ce qui est aussi le leitmotiv de Saint-Just. Chez Billaud-Varenne, le travail des législateurs est celui d’une destruction-construction, sans fidélité préconstruite à un quelconque prophète encore moins au despote de l’exécutif.
Où en sommes-nous aujourd’hui de cet effort à reprendre ce travail de destruction-construction ? Peut-être à un moment où il revient vraiment au peuple de renoncer une fois encore aux prophètes, fussent-ils sécularisés, aux monarques, fussent-ls nommés présidents, et de retrouver le chemin de la liberté. Il ne peut être celui d’une guerre civile. Une démocratie agonistique n’est pas démocratique à ce titre. Ce chemin de liberté, dans les mots du jeune Fichte, en 1796, consistait à « manifestement pouvoir mettre en œuvre les concepts que l’on a forgés de ses actions ». Cela ressemble déjà un peu à l’anarcho-syndicalisme. Loin de toutes soumission de soi comme de toute apathie.

C’est depuis nos lieux de vie et de travail que nous pourrons, par civisme, redevenir des êtres libres. Loin de séparer l’expérience professionnelle de l’expérience politique, il s’agit en chaque lieu de prendre la mesure de ce qu’il faut destituer de la puissance déshumanisante néolibérale et faire de nos rêves alternatifs des puissances d’agir. Mais il ne faut pas rester là à entendre, comme le disait Marx en 1843, que c’est le pouvoir législatif qui fait les grandes révolutions, le pouvoir exécutif ne faisant que les révolutions réactionnaires et étriquées sans émancipation sur le modèle du Guépard de Visconti : « tout change, pour que rien ne change », la corruption, la réaction, l’abandon des plus démunis à leur situation de démunis. C’est pourquoi cet anarcho-syndicalisme d’un nouveau genre à venir, peut être sans genre, doit prendre la risque de la verticalité et inventer sa capacité non seulement critique et propositionnelle, mais sa capacité élective. Les législateurs qu’il produira seront en conscience investis du rôle de dire la volonté souveraine populaire pour chacun des lieux du monde où la liberté est en jeu. Mais il faut patiemment y travailler. Y travailler vraiment dans un rapport à notre actualité. Le progrès ne se mesure pas à des chiffres de majorité présidentielle, mais à une capacité à dire que la politique ne doit plus avoir partie liée avec des adhésions prophétiques, quelles qu’elles soient, mais bien avec ce travail patient et critique capable de produire, loin des prophéties religieuses et belliqueuses, des propositions qui négocient une justice ici-bas. Combien de temps encore les Français refuseront- ils cet effort ?

 

De Sophie WAHNICH

Donc, les élctions de dimanche 11 et 18 juin, ce sont les élections qui doivent nous permettre de dire ce que nous voulons exactement pour notre peuple ; et c'est impensable que le peuple Français veuille la casse sociale, la casse des relations dans le travail, la casse de la société, la confrontations entre les nantis et les miséreux, ce que "Jupiter" est en train d'instaurer !

REVEILLONS NOUS, DEFENDONS NOUS, PROTEGEONS NOS JEUNES et NOS (nous) VIEUX !

REGARDEZ ou INFORMEZ-VOUS sur les GRECS, Les ESPAGNOLS, ITALIENS ou et PORTUGAIS !

INFORMEZ VOUS EGALEMENT sur lamisère en Allemagne, plus grande que ici en France, pour le moment, sur sa réelle situation économique : riche d'argent, mais moins riche que nous en investissements, en attraction pour l'installation d'entreprise, des routes défectueuses et chères, leurs camions passent en France pour profiter de nos autoroputes, pas payantes ou peu chères côté est !

Vous allez vite comprendre pourquoi "JUPITER" donne le sourire aux allemands : il va faire de la classe ouvrière française, leur larbin ! et ils continueront d'engranger sur notre dos comme ils le font depuis deux décennies pratiquement !