Mon dernier billet daté du 8 juin voulait sonner le tocsin, contre les dangers des projets sociaux de notre JUPITER ! Et c’est bien ce qualitatif qu’il illustre avec ce qui suit, tant il y a à craindre pour nos libertés publiques et individuelles. Et ce projet n’est pas à séparer de sa volonté de tout casser au niveau du monde du travail ; ce projet lui permet de se prémunir contre les manifestations qui ne vont pas manquer de se dérouler.


Il vient de transmettre pour examen au Conseil d’Etat, via le ministre de l’intérieur, son projet de loi quil a concocté pour prendre  la suite de l’état d’urgence ; ce projet de loi attentera d’une façon incommensurable à notre liberté individuelle et à nos libertés publiques : le principe qu’il instaure c’est de faire prendre des décisions capitales contre notre liberté, non par un juge, qui par nature est indépendant et garant de notre liberté,  mais par le pouvoir administratif, préfet, ministre de l’intérieur, identifiés souvent hélas comme pouvoir arbitraire : il a défilé au Louvre, il a reçu à VERSAILLERS, il voulait un plébiscite : c’était la restauration de tout le pouvoir royal, et notamment en ce qui concerne la justice, les arrêts de rigueur ou les édits du roi qu’il voulait signifier !

 

La copie des textes est révélée par le Monde de hier jeudi 8 juin. Déjà les épris de liberté, le monde judiciaire, les avocats, les associations de défense des droits de l’homme s’organisent pour empêcher ce que l’avocat Emmanuel DAOUD, appelle « un coup d’état institutionnel » en développant ce qui suit :

« Ce nouveau projet de loi constitue une régression sans précédent des liberté publiques et individuelles. On décide de banaliser des mesures d’exception en les inscrivant dans le droit commun au mépris des équilibres institutionnels et constitutionnels, mais aussi de l’autorité judiciaire. Le paradoxe de la situation, c’est qu’il a été démontré amplement que ces mesures n’avaient pas été efficaces durant l’état d’urgence, et l’on veut pourtant les inscrire de façon définitive dans notre droit. En réalité pour des raisons démagogiques.  A titre personnel, je considère qu’il s’agit d’un coup d’état institutionnel. C’est d’autant plus grave que ces derniers mois, on a constaté un dévoiement de ces dispositions d’exception, détournées de leur finalité première - la lutte antiterroriste – pour mieux criminaliser les mouvements sociaux. Le dernier rapport d’Amnesty International a clairement mis en évidence le recours abusif à l’état d’urgence pour interpeller ou contrôler des militants syndicaux ou écologistes. Si on pousse une telle logique, cette mise sous contrôle relève d’une inspiration autoritaire ;  face à un tel projet tous les démocrates, qu’ils soient juristes ou non, devraient se mobiliser ensemble pour rappeler au gouvernement les principes fondamentaux de notre Etat de Droit et de notre République » .

 

Ajouter à cela les dictats qu’il vient de faire vis-à-vis de la presse depuis son élection, ceci voulant dire qu’il est en train de de s’attaquer à l’un des piliers de la démocratie et de la République : le droit à l’information libre et indépendante !

 

Lire aussi la déclaration des avocats français : libération.fr

Il y a le feu !

JUPITERIEN, ROI, EMPEREUR DEJA ! IL ne va pas vite ; il court ; profitant du désarroi de la société française : et c’est de cette façon que des pays limitrophes ou plus lointains ont vu la dictature arriver !

NE lui donnez pas de majorité : c’est NOTRE REPUBLIQUE QU’IL MET EN DANGER ! C’est NOTRE LIBERTE qu’il est en train d’ASSASSINER !