Compte rendu de la réunion du 18 mars
Par A.Lespes le samedi, 20 mars 2010, 20:42 - Intercommunalité - Lien permanent
Lors du débat d'orientation
budgétaire décliné par le vice président en charge des finances, il est
fait état des recettes notifiées par l'état. Celles-ci en raison de
l'augmentation des bases, et d'une réorganisation de Maïsadour sur Haut
Mauco qui profite à notre territoire, la somme versée est de l'ordre de 3
619 000€, en progression de plus de 320 000€ par rapport au rendement
de la TPU 2009. A cette rentrée s'ajouteront des retours de TVA, des
rattrapages de TPU des années précédentes (60 000€), de la DGF de 215
000€, diverses dotations ou subventions, notamment klauss pour un
montant total avoisinant 360 000€.
Les prévisions de dépenses
concernent, les opérations liées au transfert du point SNCF au siège de
la communauté, l'action sociale pour un montant d'environ 700 000€, la
fin de l'opération OPAH pour un total de 73 000€, des subventions aux
jeunes pour des opérations de formation environ 47 000€. Il est acté que
l'intercommunalité versera bien une aide à ST SEVER pour la cuisine
centrale, de l'ordre de 250 000€. Puis les habituels travaux de voirie
et l'achat d'équipements neufs pour l'entretien de la bande goudronée.
Bien sûr le remboursement des emprunts. Etant signalé que cette année se
termine l'emprunt pour l'achat d'Escalés (mais alors les emprunts in
fine conclus pour deux ans en 2008 et 2009 que deviennent-ils ?).
Pour
finir est évoquée la zone de Montaut et le souhait émis par ce vice
président de réfléchir enfin cette année sur ce que veut en faire
l'intercommunalité. Il serait temps qu'on s'y intéresse. La zone de Haut
Mauco fera l'objet d'un débat long plus tard dans la séance.
Pour Escalés la vente du n° 9 est votée. De la même façon que la renonciation au hard discount CARREFOUR. Précision est donnée à ce sujet que deux autres terrains sont retenus. De ce fait il ne resterait plus qu'un terrain à vendre. pour une fois, je m'autorise à dire que la menée de cette zone d'activité a été finalement bien conduite. Reste à souhaiter longue vie à tous les investisseurs qui y sont ou seront présents.
Puis, la parole a été
donnée au maire de Haut Mauco sur la zone de Haut Mauco et bien sûr la
STORIM, et le match avec le projet Leclerc. Je ne serai pas très diserte
à ce sujet. Je le serai un peu plus tard dans les jours qui viennent.
Il
ressort des dires que nous sommes entrés dans une zone de turbulence
sévère où s'entrechoquent ; le politique et les antagonismes personnels,
les influences diverses, la réglementation en urbanisme, les prises en
charges et les mises en œuvre des infrastructures routières et autres,
la réalité physique, financière, de la STORIM et des enseignes et leur
stratégie, et bien entendu la réalité de la politique départementale du
Conseil général. Bref, il semblerait qu'enfin "on" se rende compte que
le principe de réalité est une notion bien réelle que l'on a un peu trop
longtemps oublié. Et me reviennent encore en mémoire les propos
lénifiants du maire de Haut Mauco à la première réunion au cours de
laquelle le principe de l'achat était adopté : nous serions les seuls à
pouvoir disposer d'autant d'espace disponibles, nous avions plusieurs
longueurs d'avance. Finalement on se retrouve contraints à soutenir une
course de vitesse sévère. Si la STORIM et CORA et consorts ne se
découragent pas !
Au cours de cette intervention, j'aurai aimé entendre le
Président Conseiller général dire haut et fort qu'en sa qualité de
Conseiller Général, et de vice président dudit conseil général, il avait
pris les choses en mains. Ce n'est jamais venu ! L'impression était au
contraire que le maire de Haut Mauco était seul à la manœuvre.
Au terme de cette exposition de l'environnement du projet STORIM, une
délibération était proposée au vote afin de prendre la décision que nos
terrains sur la commune étaient destinés à une zone commerciale, et ceci
dans le cadre de la révision du PLU de Haut Mauco. J'en parlerai un peu
plus longuement dans les jours qui viennent. En séance je n'ai pu
m'empêcher de dire que l'intercommunalité ne pouvait pas prendre cette
délibération.