Lors du débat d'orientation budgétaire décliné par le vice président en charge des finances, il est fait état des recettes notifiées par l'état. Celles-ci en raison de l'augmentation des bases, et d'une réorganisation de Maïsadour sur Haut Mauco qui profite à notre territoire, la somme versée est de l'ordre de 3 619 000€, en progression de plus de 320 000€ par rapport au rendement de la TPU 2009. A cette rentrée s'ajouteront des retours de TVA, des rattrapages de TPU des années précédentes (60 000€), de la DGF de 215 000€, diverses dotations ou subventions, notamment klauss pour un montant total avoisinant 360 000€.
Les prévisions de dépenses concernent, les opérations liées au transfert du point SNCF au siège de la communauté, l'action sociale pour un montant d'environ 700 000€, la fin de l'opération OPAH pour un total de 73 000€, des subventions aux jeunes pour des opérations de formation environ 47 000€. Il est acté que l'intercommunalité versera bien une aide à ST SEVER pour la cuisine centrale, de l'ordre de 250 000€. Puis les habituels travaux de voirie et l'achat d'équipements neufs pour l'entretien de la bande goudronée. Bien sûr le remboursement des emprunts. Etant signalé que cette année se termine l'emprunt pour l'achat d'Escalés (mais alors les emprunts in fine conclus pour deux ans en 2008 et 2009 que deviennent-ils ?).
Pour finir est évoquée la zone de Montaut et le souhait émis par ce vice président de réfléchir enfin cette année sur ce que veut en faire l'intercommunalité. Il serait temps qu'on s'y intéresse. La zone de Haut Mauco fera l'objet d'un débat long plus tard dans la séance.

Pour Escalés la vente du n° 9 est votée. De la même façon que la renonciation au hard discount CARREFOUR. Précision est donnée à ce sujet que deux autres terrains sont retenus. De ce fait il ne resterait plus qu'un terrain à vendre. pour une fois, je m'autorise à dire que la menée de cette zone d'activité a été finalement bien conduite. Reste à souhaiter longue vie à tous les investisseurs qui y sont ou seront présents.

Puis, la parole a été donnée au maire de Haut Mauco sur la zone de Haut Mauco et bien sûr la STORIM, et le match avec le projet Leclerc. Je ne serai pas très diserte à ce sujet. Je le serai un peu plus tard dans les jours qui viennent.
Il ressort des dires que nous sommes entrés dans une zone de turbulence sévère où s'entrechoquent ; le politique et les antagonismes personnels, les influences diverses, la réglementation en urbanisme, les prises en charges et les mises en œuvre des infrastructures routières et autres, la réalité physique, financière, de la STORIM et des enseignes et leur stratégie, et bien entendu la réalité de la politique départementale du Conseil général. Bref, il semblerait qu'enfin "on" se rende compte que le principe de réalité est une notion bien réelle que l'on a un peu trop longtemps oublié. Et me reviennent encore en mémoire les propos lénifiants du maire de Haut Mauco à la première réunion au cours de laquelle le principe de l'achat était adopté : nous serions les seuls à pouvoir disposer d'autant d'espace disponibles, nous avions plusieurs longueurs d'avance. Finalement on se retrouve contraints à soutenir une course de vitesse sévère. Si la STORIM et CORA et consorts ne se découragent pas !

Au cours de cette intervention, j'aurai aimé entendre le Président Conseiller général dire haut et fort qu'en sa qualité de Conseiller Général, et de vice président dudit conseil général, il avait pris les choses en mains. Ce n'est jamais venu ! L'impression était au contraire que le maire de Haut Mauco était seul à la manœuvre.
Au terme de cette exposition de l'environnement du projet STORIM, une délibération était proposée au vote afin de prendre la décision que nos terrains sur la commune étaient destinés à une zone commerciale, et ceci dans le cadre de la révision du PLU de Haut Mauco. J'en parlerai un peu plus longuement dans les jours qui viennent. En séance je n'ai pu m'empêcher de dire que l'intercommunalité ne pouvait pas prendre cette délibération.